Les séances organisées au premier semestre par les centres de gestion (CDG) pour familiariser DRH, DGS et élus au régime indemnitaire (RI) tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (Rifseep) ont fait salle comble dans l’Aude, le Finistère ou l’Orne. « Le Rifseep, c’est le blockbuster du moment », plaisante Jean-François Albarel, responsable du pôle « rémunérations-CNRACL » du CDG de l’Aude.
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Nouveau régime indemnitaire plus lisible
Si le nouveau régime indemnitaire paraît plus complexe et son acronyme indigeste, il se révèle finalement simple et plus lisible que l’ancien.
Il substitue une seule prime variable selon différents critères à une centaine de primes et indemnités disparates selon les filières et les grades, et pas toujours fondées. Sa mise en place, « dans un délai raisonnable » selon les textes, exige de réfléchir aux fonctions exercées à partir de fiches de poste qui se généralisent. Une fois la mécanique comprise, le Rifseep est l’outil que les DRH attendaient depuis longtemps, car il fait de la rémunération un levier de management.
Certaines collectivités ont déjà délibéré. D’autres attendent les textes sur la filière technique pour voter une seule fois. L’ancien régime indemnitaire peut être transposé.
Composé de l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE), liée au poste de l’agent et à son expérience ...
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