« La gauche a ouvert 8914 classes dans les écoles maternelles et primaires en trois ans. La droite en avait supprimé 9203 en cinq ans », s’est vanté le ministère de l’Education nationale le 3 mai dernier. La réalité semble plus complexe. Aucun des syndicats enseignants majoritaires du premier degré ne boude certes son plaisir : tous constatent une différence entre le mandat présidentiel précédent et celui-ci. Pour autant, accordent-ils un blanc-seing aux chiffres ministériels ? Pas sûr.
« Que recouvre ces chiffres ? Ces 8914 ouvertures représentent-elles le solde des classes ouvertes, une fois retranché le nombre des fermetures de classes ? Ou parle-t-on seulement des ouvertures ? », questionne ainsi Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUIPP-FSU, syndicat enseignant du premier degré.
Le SNUIPP a fait les comptes : « si on additionne les créations de postes des rentrées 2012, 2013 et 2014, nous atteignons quelque 7000 créations, sachant que, parmi ces créations de postes ...
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