Interministérielle, la feuille de route du plan de lutte contre la pauvreté pour la période 2015-2017 brasse de nombreuses thématiques, de l’accès aux droits à la gouvernance des politiques des solidarités. Sur les 68 mesures planifiées, pour la très grande majorité déjà connues, le Premier ministre, Manuel Valls, a choisi de mettre en avant le lancement, au 1er janvier 2016, de la « prime d’activité », fusion du RSA activité et de la prime pour l’emploi (PPE), une réforme, il est vrai, attendue depuis longtemps.
Selon le Premier ministre, « entre 4 et 5 millions d’actifs seront éligibles à cette nouvelle prime d’activité, dont 700 000 à un million de jeunes », le gouvernement ayant finalement décidé, suite aux négociations avec le secteur associatif, de ne pas poser de limite d’âge.
La prime d’activité devra se déployer à coût constant, soit environ 4 milliards d’euros par an. Rappelant que le RSA activité souffrait d’un taux de non-recours ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteCet article est en relation avec les dossiers
- Conférence contre la pauvreté, et après ? Outils et solutions
- Pauvreté : en finir avec la politique de l'autruche
Thèmes abordés