Rapporteur du projet de loi sur les emplois d’avenir au Sénat, Claude Jeannerot est également, en tant que président (PS) du conseil général du Doubs, l’un des quatre premiers représentants de collectivités territoriales signataires de la convention avec Jean-Marc Ayrault, le 30 octobre, lors du lancement du dispositif à Matignon.
Son implication dans ce dossier se traduit, dans son département, par le recrutement, cette semaine, de quatre premiers jeunes bénéficiant du dispositif à des emplois divers : assistant informatique, polyvalent au service logistique, chargé de numérisation des dossiers ou encore un poste administratif en ressources humaines et budget.
A l’échelle du Doubs, une vingtaine de contrats devraient être signés d’ici le 23 novembre, date à laquelle le ministre du Travail Michel Sapin est attendu à Besançon ; et d’ici la fin de l’année, le département mise sur 100 au total : 20 dans ses propres services (collèges, services sociaux, maison départementale des personnes handicapées, médiathèque, etc.) et le reste parmi ses partenaires institutionnels, associatifs, etc.
412.000 euros dédiés – « Nous menions déjà des actions en faveur de la jeunesse, sous différents aspects, et en amont des décrets d’application du 30 octobre nous avions anticipé, ce qui nous permet de signer ces quatre premiers contrats », explique Nathalie Campenet, directrice adjointe des ressources humaines de la collectivité.
« Sous l’œil de la direction RH, nous avions récemment créé un poste de chargé de mission jeunesse et nous accueillons déjà des jeunes en apprentissage, en stage, en jobs d’été. Mais les emplois d’avenir sont intéressants dans la mesure où ils vont nous permettre d’individualiser les parcours. Le dispositif prévoit un tuteur, un référent à la Mission locale, un volet formation… Nous n’en sommes qu’au début et il y a quelque chose à construire. »
D’une durée d’un an et renouvelable deux fois, les emplois d’avenir pourraient éventuellement permettre de préparer à des concours administratifs, même s’ils n’y sont pas spécifiquement destinés, pense-t-on à l’hôtel du département. Sur la vingtaine de jeunes accueillis, quelques-uns pourraient même être pérennisés, s’ils correspondent à des métiers de premier niveau de grade.
L’avenir le dira. En attendant, le conseil général du Doubs a intégré à son budget prévisionnel 2013 une ligne dédiée au dispositif de 412.000 euros correspondant à ces 20 emplois d’avenir. Quant au service insertion du département, il se charge de sensibiliser ses partenaires à la démarche.
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