« Les cantinières étaient embauchées à travers des contrats à temps partiel de droit privé, à durée déterminée sans délai de carence, avec versement aux Assedic durant les vacances scolaires », explique Isabelle Lemaire, secrétaire FO territorial.
La situation précaire et irrégulière de ces personnels a été pointée du doigt à plusieurs reprises par la chambre régionale des comptes. « Nous avons donc cherché une solution dès 2009, assure Nathalie Bouchart, maire (UMP) de Calais depuis 2008. Le dossier n’a pu aboutir jusqu’à présent de par sa complexité. En effet, la première proposition visant à annualiser ces personnels a été écartée par la sous-préfecture en 2010 car le statut de la caisse des écoles ne lui permet pas d’annualiser des emplois à temps partiels. »
La solution a finalement été trouvée à travers une titularisation des cantinières par la commune de Calais, avec mise à disposition des agents auprès de la caisse des écoles.
Un dispositif validé par la sous-préfecture en novembre 2011 et qui a trouvé son aboutissement mercredi 27 juin, lors du conseil municipal.
Reprise de l’ancienneté – « Les cantinières sont recrutése en tant qu’adjoint technique de deuxième classe, avec maintien de la rémunération antérieure et reprise de l’ancienneté », précise Hélène Pezanowski, directrice des ressources humaines de la ville.
Un important travail de négociation a été conduit entre les différentes parties pour cela.
In fine, l’annualisation des agents de restauration s’est faite sur une base de 20 à 29,3 heures hebdomadaires, ce qui impose pour certaines d’assurer un complément d’activité dans le cadre de la garderie du matin et/ou du soir.
Bilan dans 6 mois – Un bilan sera dressé dans 6 mois afin de déterminer si des ajustements de temps de travail sont nécessaires et envisageables.
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