Vieux serpent de mer, l’épineuse question du partage de l’information nominative entre les partenaires de la prévention de la délinquance revient en force dans le débat public. Six mois après la mise en oeuvre du plan national de prévention de la délinquance et d’aide aux victimes, et comme il s’y était engagé, le gouvernement s’apprête à diffuser une charte déontologique type (lire l’encadré).
Le sujet est sensible : lors des travaux préparatoires à la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance (1), bon nombre de travailleurs sociaux étaient descendus dans la rue pour protester contre le « devoir de signalement » que voulait leur imposer le gouvernement. Résultat : des dispositions introduites dans la loi sont restées lettre morte. « Ces ...
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