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[Opinion] Prospective

Il faut refonder l’observation sociale

Publié le 10/05/2012 • Par La Rédaction • dans : Actu expert Education et Vie scolaire, Actu expert santé social, France, Opinions

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Hervé Guéry (photo) et Louis Maurin

Hervé Guéry (photo) et Louis Maurin

respectivement directeur de la société Compas et directeur de l’Observatoire des inégalités. Ils ont fondé ensemble le Centre d’observation de la société

Les électeurs ont choisi l’alternance. Dans un contexte de crise, François Hollande va devoir répondre à des attentes très fortes de la population. Toutes les enquêtes d’opinion montrent que la principale préoccupation des électeurs est l’état de la situation sociale : emploi, pouvoir d’achat, santé… Pourtant, la campagne a largement occulté ces questions.

Si le vote extrême a progressé, c’est aussi que les partis politiques se contentent le plus souvent d’une analyse superficielle et surplombante des questions de société, assurée par une poignée d’experts. Une vision polarisée entre les beaux quartiers et quelques cités délabrées de banlieue.

Si l’on veut mettre en œuvre des politiques adaptées aux besoins de la population, il est temps de refonder l’analyse des questions sociales, à ...

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Il faut refonder l’observation sociale

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ALIMAS1

21/05/2012 11h57

(09A499A01). LA PREMIÈRE DES INÉGALITÉS SOCIALES RÉSIDE DANS LE PRINCIPE ÉGALITAIRE VOIRE ÉGALITARISTE, DU MOT ÉGALITÉ DE NOTRE ÉTAT-PROVIDENCE. Ce dernier s’est construit sur la base d’engagements républicains : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ. Ce triptyque constitutionnel laisse apparaître aujourd’hui, des failles financières de protections sociales, que ne peuvent plus être comblées par notre seul ÉTAT-PROVIDENCE. Il est, à mon avis, venu le temps de rajouter un drapeau EUROPÉEN sous le triptyque : SOLIDARITÉ, ÉQUITÉ, RÉCIPROCITÉ, impliquant des réformes structurelles aux niveaux de tous les ÉTATS, membres de l’Union Européenne. Je m’explique :

(09A499A02). AIDE SOCIALE, RÉCIPROCITÉ, ENTRAIDE SOCIALE.
L’entraide sociale ne devrait pas être confondue avec l’aide sociale.
1). Notre devise républicaine «Liberté, Égalité, Fraternité» motivant les aides sociales et les entraides sociales, ne doit plus être galvaudée, gaspillée, dévalorisée sous le couvert de «l’égalité républicaine». La solidarité sans réciprocité quand on le peut, réelle ou différée, neutralise la croissance et l’Équité. Trop de gaspilleurs, pilleurs, fraudeurs, menteurs, profiteurs, tricheurs, magouilleurs, arnaqueurs, imposteurs, trompeurs, escrocs, parasites, flemmards, etc. … réclament des subventions, de la distribution, des prestations, de la redistribution etc. … mais ne participent pas et ne contribuent pas en temps réel ou différé, à la constitution ou reconstitution des fonds de richesses qui permettent une répartition équitable.

2). Puiser dans la marmite collective, sans réciprocité quand on le peut, réelle ou différée, est de la tricherie à l’aide sociale et à l’entraide sociale. La gratuité s’applique aux plus démunis, aux personnes vulnérables, désavantagées, défavorisées, déshéritées, maltraitées, etc. … Il faudrait distinguer les aides sociales des entraides sociales entre ceux qui ne peuvent pas ou ne peuvent plus et ne pourront plus se débrouiller seuls ainsi que ceux qui ont besoin d’un coup de pouce voire d’un coup de main pour s’en sortir, de ceux qui ont perdu la volonté et l’habitude de travailler. Cette distinction est faite dans d’autres pays, pas dans le nôtre ! Pourquoi ?

3). La notion d’égalité n’implique pas ou ne devrait pas impliquer la gratuité systématique ! Notre devise républicaine «Liberté, Égalité, Fraternité», nous confronte et nous affronte aux complexités annexes et connexes des deux triades «Solidarité, Équité, Réciprocité» et «Devoir, Obligation, Droit». La solidarité, l’équité et la réciprocité sont les curseurs pour ajuster l’égalité des chances et l’inégalité des capacités, aptitudes et mérites. La notion d’égalité n’implique pas ou ne devrait pas impliquer la gratuité systématique ! Attendre sans réciprocité ou sans contrepartie, que notre marmite se remplisse d’elle-même et de façon égalitaire à la marmite d’à côté, est spoliant pour ceux qui en ont vraiment besoin. Avant de distribuer ou redistribuer, il faut constituer et reconstituer sans cesse, les fonds de richesses qui permettent une distribution, redistribution et répartition équitable.

4). Peut-on continuer à ignorer une loi fondamentale de l’économie, selon laquelle tout ce qui est gratuit est gaspillé ? Chacun participe et contribue selon ses capacités, aptitudes, croyances et savoirs, (savoirs de base proprement dit (lire, écrire, parler, compter, calculer, etc. …), expériences, compétences, savoir-faire, savoir-être, savoir-vivre, etc. …, ressources réelles ou différées (financières, matérielles, temporelles, physiques, manuelles, intellectuelles, naturelles, culturelles, cultuelles, etc. …) et reçoit selon ses besoins et mérites. Puiser dans la marmite collective, sans réciprocité réelle ou différée quand on le peut, est de la tricherie à l’aide sociale et à l’entraide sociale.

5). L’entraide sociale ne doit pas être confondue avec la gratuité de l’aide sociale ; elle doit être évaluée, répartie, équitable, justifiée et réciproque. Les besoins de tous et de chacun s’actualisent et s’ajustent sans cesse à nos devoirs, obligations et droits. On devrait vouloir, savoir et pouvoir distinguer dans les aides sociales et les entraides sociales, celles avec ou sans réciprocité ou contrepartie. L’aide sociale est la condition de survie des plus démunis. La solidarité devrait se concevoir à partir des triades : «Solidarité, Équité, Réciprocité» et «Devoir, Obligation, Droit», s’ajoutant à notre devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité. Il est possible d’imaginer des formes de services publics de solidarité où l’on aide les personnes à se prendre en charge et où l’on reconnaît que des acteurs privés peuvent assurer une mission de service public.

6). Dans le contexte actuel, cette séparation entre entraide sociale et aide sociale est très mal cernée et insuffisamment traitée. Pour exemple, la Sécurité Sociale est incapable de dire aujourd’hui combien coûte la solidarité. Il faut s’interroger sur le contenu même de cette solidarité. L’État doit intervenir quand les personnes sont défaillantes, quand cela dépasse leurs capacités financières du moment (pouvant laisser envisager des réciprocités ou contreparties, réelles ou différées). La solidarité ne consiste pas à nous protéger tous contre la mort. Avant que la solidarité publique ne s’exerce, il faut que les personnes aient épuisé leurs capacités contributives de protection privée (responsabilité civile personnelle). La Sécurité sociale ne fait pas de gestion du risque. C’est un payeur aveugle.

7). Des millions de chômeurs privés réclament du travail et des centaines de milliers de personnes actives dans la fonction publique, réclament du personnel ! Pour exemple : Les médecins hospitaliers prescrivent des traitements longs, douloureux et coûteux pour hydrater et ou alimenter les personnes qui ne peuvent pas se débrouiller seules, au prétexte que les agents hospitaliers en nombre insuffisant et ayant trop de travail, n’ont pas le temps de le faire ! Bon nombre d’activités quotidiennes de nursing pourraient être effectuées par des personnes privées, redevables de réciprocité ou contrepartie dans le cadre d’un dispositif de type je (SERS) : Solidarité, Équité et Réciprocité Sociale, reçue des fonds publics en période de difficulté personnelle.

8). Plus la personne vieillissante «dure» et plus cela coûte cher et se retranche du patrimoine. Le dispositif d’obligation alimentaire et de récupération sur héritage des sommes avancées, mises en œuvre judiciairement à partir des potentialités financières de la personne et de sa famille réelles ou différées est, non seulement profondément inégal, injuste et inéquitable, mais peut nuire gravement au pronostic de durée de vie de la personne … ! Plus la personne vieillissante «dure» et plus cela coûte cher et se retranche du patrimoine … ! Eût égard aux pertes de patrimoine des ayants droits … ! Les actifs ont un devoir de solidarité nationale au profit des personnes vieillissantes, malades, accidentées, ne pouvant plus se débrouiller seules, mais ayant en leur temps participé à la solidarité et à l’enrichissement national et, de ce fait, obtenu un droit de solidarité devant être financé par les actifs.

9). Une personne peut être dans la nécessité d’être aidée temporairement. Pour autant, sa capacité réelle ou différée de réciprocité ou de contrepartie vis à vis de la société, à partir de ses changements de fortune, devrait être comptabilisée. À force de prendre à ceux qui travaillent pour donner sans réciprocité ou contrepartie à ceux qui ne travaillent pas, on tue la démocratie et on entretient les irresponsables : Gaspilleurs, pilleurs, fraudeurs, menteurs, profiteurs, tricheurs, magouilleurs, arnaqueurs, imposteurs, trompeurs, escrocs, parasites, flemmards, etc. … Toujours plus de gratuité sans réciprocité ou contrepartie pour certaines catégories, induit aucune limite et donc de l’irresponsabilité dans l’expression et la consommation de leurs désirs et besoins, au détriment des personnes ne pouvant plus se débrouiller seules durablement ou temporairement.

10). Un (FCS) : Fonds de Compensation de Solidarité, permettrait aux organismes de tutelle de lancer des programmes : Formation, aménagement et fonctionnement de structures et services à la personne. Seuls les bénéficiaires du (FCS) capables de se débrouiller seuls, devraient être assujettis aux contributions de compensation (remboursement en tout ou partie des versements de fonds publics, soit en heures de service à la personne, soit de (TIG) : Travaux d’Intérêt Général ou soit en argent). Imagine-t-on ce que l’on aurait pu récupérer comme «bras» lors de la canicule en 2003 !

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