« Savoir c’est pouvoir », le document publié par l’association des grandes collectivités et KPMG s’ouvre sur cette citation de Bacon. Centré sur la compétence, le document rappelle les définitions de plusieurs mots qui peuvent se confondre : savoir, connaissance, expertise et enfin la compétence qui dépasse chacune de ces dimensions sans les nier : « elle réside dans la faculté de combiner, dans une situation donnée, différents savoirs, savoir-faire et savoir-être pour agir de manière efficace et pertinente. » La compétence englobe savoir connaissance et expertise.
La compétence, levier puissant
Pour les auteurs de cette étude, « la compétence dans une organisation est plus que le résultat d’une combinaison, elle est un levier puissant ».
Et ce, à plusieurs échelles :
- Stratégique : la compétence est une « ressource de l’autonomie décisionnelle car sans elle, l’autonomie des collectivités est fictive, puisqu’elles dépendent d’acteurs extérieurs »
- Organisationnelle : la compétence « garantit aux élus la capacité de l’administration à conduire avec efficacité les politiques publiques qu’ils ont décidé »
- Managériale =: « elle se pilote, se développe, se partage, se cultive, au même titre que les ressources financières ou matérielles »
- Sociale : la compétence et son développement sont « des leviers de l’émancipation de chacun, de reconnaissance individuelle et collective »
Toutefois, l’association des DRH de grandes collectivités et KPMG regrettent que les collectivités aient longtemps sous-estimé l’enjeu que représente la compétence.
C’est pourquoi, leur document conclut sur les 5 gestes à appliquer :
- Sécuriser les savoirs critiques
- Décloisonner le plan de formation
- Mettre les managers à contribution
- Recruter autrement
- Mesurer et communiquer
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