Dans une étude des élèves de l’Inet et de l’Association des DRH de grandes collectivités territroiales, le logement des agents publics est pointé comme un levier majeur d’attractivité des collectivités.
On y apprend que près d’un tiers des agents de la Métropole de Lyon ne peuvent se loger dans la capitale des Gaules. La raison de cette désertion est évidemment, nous explique l’étude, l’augmentation des prix des logements et des loyers depuis 20 ans, la remontée des taux de crédit et la hausse des coûts de construction ces dernières années. Celle-ci concerne tant le logement neuf qu’ancien, le logement social que privé, la location que l’achat.
Fatigue et usure professionnelle
Parmi les agents de la métropole lyonnaise qui ont dû faire le choix de quitter Lyon, ils sont 7 % à se loger dans l’Isère et 7 % dans l’Ain. Or, le temps de trajet entre le lieu d’habitation et le lieu d’exercice professionnel est un « élément majeur de la qualité de vie au travail ». A de nombreuses reprises, l’étude rappelle que le logement des agents a un impact sur leur bien-être et sur leur bien-vivre.
A contrario, un logement qui les contraignant à plusieurs heures de trajet par jour entraîne « fatigue et usure professionnelle ».
Le logement est donc, selon l’étude, un levier majeur pour les employeurs publics qui s’en saisissent. Certaines collectivités, à l’image de 71 communes de l’Ain et de la Haute-Savoie proches de l’agglomération du Grand Genève ont décidé de s’en saisir en créant notamment une indemnité de résidence spécifique.
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