La gendarmerie « côtoie » le champ social. En février 2007, Kathia Cohen, conseiller socio-éducatif, devient intervenante sociale (IS) en gendarmerie sur le territoire du Bas-Rhin (1,1 millions d’habitants). A la jonction entre l’action policière et sociale, elle se voit confier pour principales missions d’anticiper et de prévenir toute forme de dégradation de situations sociales portées à la connaissance de la gendarmerie ou révélées par son intervention.
Après cinq ans d’activité, l’IS est devenue incontournable : « Ma fonction correspond à une courroie de transmission.
Mon poste est un révélateur de situations de détresse et de précarité. J’ai pris une place dans un lieu où il ne se passait rien en matière sociale », indique Kathia Cohen. Son action ne s’inscrit pas dans une ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profiteRéférences
- Avantages
- L’accès aux services sociaux de personnes jusque-là inconnues d’eux.
- Une prise en charge plus précoce et plus cohérente.
- Une intervention qui réduit les temps de traitement des situations.
- Inconvénients
Un rayon géographique d’action étendu (la gendarmerie est compétente sur 95 % du département) : les déplacements sont donc nombreux et chronophages.
- Partenaires
Préfecture, conseil général et groupement de gendarmerie.
- Financement
La dernière convention tripartite a été signée pour trois ans le 15 mars 2010. Le poste est financé à 50 % par le conseil général et 50 % par le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD).
- Contact
Kathia Cohen, intervenante sociale, email : kathia.cohen@gendarmerie.interieur.gouv.fr