Au cours de l’année 2021, 21 000 agents permanents ont eu recours au CPF, soit 3 % de l’ensemble des agents permanents formés. C’est l’un des enseignements de la première synthèse nationale des rapports sociaux uniques de 2021. Ce chiffre est en baisse de 52 % par rapport à l’année 2019.
Le CPF est utilisé dans la moitié des cas pour une formation de perfectionnement, mais ne rassemble que 2 % des agents permanents qui suivent ce type de formation. Son utilisation dans le cadre d’une préparation aux concours et examens d’accès à la FPT, dans un peu moins d’un tiers des cas, couvre 11,5 % des agents permanents qui se préparent.
« Ce taux de couverture […] est peu dispersé entre catégories d’agents. En 2019, ce n’était pas le cas : 21,3 % des agents permanents de catégorie C qui avaient suivi une préparation aux concours, l’avait fait dans le cadre du CPF et seulement 14,9 % des agents de catégorie A », peut-on lire dans la synthèse.
Dispositif mal connu
Le document explique le faible recours au dispositif par « l’obligation pour les agents de disposer d’un nombre d’heures suffisantes, et donc nécessite une épargne de ces heures de long terme, réduisant de facto chaque année les effectifs des candidats au dispositif. » De plus, « ce dernier reste mal connu des agents ».
Au final, « cette forte baisse affecte surtout les agents permanents de catégorie C, premiers utilisateurs du CPF ».
Part des journées utilisées dans le cadre du CPF par les agents permanents par type de collectivité en 2021 (en %) :
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