« La qualité de l’air intérieur [QAI] est le parent pauvre des politiques publiques environnementales », déplore la déléguée générale de l’Alliance des collectivités pour la qualité de l’air, Fanchon Barbat Lehmann. L’association elle-même s’y est encore peu penchée, se concentrant sur la pollution extérieure, reconnaît sa présidente, Cécile Cenatiempo, également conseillère municipale et communautaire de Grenoble (49 communes, 446 600 hab.). « Quand j’en parle à des collègues, ça leur passe souvent au-dessus de la tête, constate-t-elle. Peut-être parce que l’on a l’impression d’être protégé à l’intérieur ? » Or l’air intérieur peut être jusqu’à dix fois plus dégradé que l’air extérieur. Car les deux pollutions se cumulent.
Promesse non tenue
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Gazette des Communes
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