Pourquoi avoir souhaité une salle de consommation à moindre risque (SCMR) à Marseille ? Depuis quand le projet est-il porté ?
C’est un projet qu’on avait annoncé dans notre programme du Printemps Marseillais, donc on le met en place. Marseille est un lieu de consommation de drogues, qui souffre encore de contaminations au VIH et à l’hépatite C, favorisées par l’utilisation de seringues. La ville avait pourtant été pionnière dans le domaine de la réduction des risques avec, dans les années 1990, un programme d’échange de seringues porté par Jean-François Mattei , mais les volontés politiques ne se sont pas accordées ensuite sur l’ouverture d’une salle de consommation. Les associations l’attendent depuis 1995 et sont ravies qu’on se saisisse enfin de la problématique. Il y a 80 villes dans ...
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