Après les attentats islamistes qui ont meurtri la France, des débats publics tendus sur le thème du « séparatisme », puis une crise sanitaire renforçant les inégalités territoriales et, aujourd’hui, un contexte électoral marqué par des prises de position radicales, le titre de la recherche-intervention dont Joëlle Bordet vient de publier les résultats avec l’ANCT fait presque figure de projet politique : « Ecouter les jeunes des quartiers populaires pour les accueillir dans la démocratie ».
La psychosociologue a lancé ce travail de recherche collaborative après avoir été sollicitée, en 2014, par les acteurs (notamment l’imam) de la Meinau, à Strasbourg, dont de jeunes habitants venaient de rejoindre Daech, puis par d’autres villes confrontées à la radicalisation comme ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire