« Je vais essayer d’arrêter de parler de politique ! » Un vœu pieux. L’actualité revient sans cesse dans la bouche de Clavel Kayitaré, 35 ans, double médaillé d’argent aux Jeux paralympiques d’Athènes en 2004 et employé communal à Vinon-sur-Verdon, dans le Var. Les mots sont lents et le regard fixe. Il se dit « horrifié ». Par les discriminations dans les banlieues, le naufrage des migrants dans la Manche ou les agressions contre les homosexuels. Ce n’est pas un simple discours humaniste. L’athlète est habité par ce sentiment d’injustice, lui qui a grandi dans les marges.
Le sport comme remède
En 1994, le génocide rwandais fait rage. Le jeune Clavel a 8 ans et grandit à Kayonza, une commune à l’Est du pays, dans une famille d’agriculteurs. « Mes parents m’ont dit de nous cacher, que des gens allaient venir pour nous ...
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