« Un bénévole perdu, c’est 10 à 15 jeunes fragilisés », selon Brigitte Henriques(1), présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), tête de pont de 155 000 clubs. Or avec la crise sanitaire, les trois-quarts de ces derniers auraient perdu contact avec une partie de leurs bénévoles, dans un secteur où neuf associations sur dix ne fonctionnent qu’avec ces forces vives. C’est-à-dire, sans salarié. Sur les 13 millions de bénévoles français, 3,5 millions œuvrent dans une structure sportive. Brigitte Henriques prend sa calculatrice : « si l’on transfère cela en équivalents temps-plein (ETP), ça en représente 275 000. C’est considérable ! C’est un vrai sujet d’inquiétude, qui exige une mobilisation en faveur du monde associatif, notamment dans l’optique de la ...
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