Votre projet de loi pour une école de la confiance inquiète fortement les élus locaux, les parents et les enseignants. Que comptez-vous faire pour restaurer la confiance, justement ?
Nous sommes face à un cas emblématique de désinformation, où tout le débat s’est positionné sur de fausses nouvelles, assez longtemps après le vote. C’est très grave sur le plan démocratique, d’autant que cela touche à l’école primaire. Il est de mon devoir de revenir désormais vers tous les maires de France, dont je suis l’allié, pour leur expliquer le réel contenu de cette loi. Il ne doit y avoir aucun doute sur le fait que nous souhaitons renforcer l’école primaire, particulièrement l’école rurale, et que nous nous en donnons les moyens.
Les maires ont immédiatement réagi à l’amendement parlementaire instaurant l’école publique des savoirs fondamentaux (EPSF), qui regroupe des écoles et un collège. Un texte qui prêtait à de multiples lectures…
On peut effectivement considérer que l’écriture laissait place à plusieurs interprétations. Pour que ce soit parfaitement clair, nous allons rédiger le nouvel article au Sénat, avec la participation de différentes organisations, notamment l’Association des maires de France (AMF) et l’Association des maires ruraux de France (AMRF). Nous le ferons en consensus avec eux, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur notre volonté de renforcer l’école rurale. Je garantis qu’il n’y aura rien d’imposé, et que l’accord du maire sera nécessaire pour tout projet. Dans tous les cas, il n’a jamais été question de fermer les écoles rurales, encore moins de
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