A terme – mais on ne sait pas exactement quand – le Service national universel (SNU) concernera tous les jeunes d’une classe d’âge, soit environ 800 000 adolescents chaque année. Pour les loger durant leurs deux semaines d’internat, puis leur confier des missions d’intérêt général, les collectivités seront en première ligne. Mais pour les 3 000 premiers jeunes qui lanceront le dispositif du 16 au 28 juin 2019, le rôle des collectivités reste flou.
Ouverture des inscriptions
Pour lancer l’appel aux volontaires, pas moins de trois ministres – le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État à la jeunesse, Gabriel Attal, et la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq – se sont rendus le 4 mars dans l’Eure, un des 13 départements pilotes.
Au programme : rencontre avec des collégiens de 3e puis des lycéens de seconde pour présenter le dispositif aux jeunes qui peuvent se lancer dans l’aventure dès cette année ou en 2020.
Si les collégiens n’avaient que vaguement entendu parler du SNU, la trentaine de lycéens qui ont fait face aux ministres étaient beaucoup plus motivés et pour la quasi totalité prêts à s’inscrire pour le mois de juin. La présence des ministres leur a permis d’avoir un programme plus précis de la première phase où ils passeront deux semaines en internat.
Accent sur les premiers secours
« L’objectif est de créer une société de vigilance et de résilience », a répété à plusieurs reprises Gabriel Attal. C’était la volonté d’Emmanuel Macron quand il a présenté l’idée du SNU, lors de la campagne présidentielle. Les jeunes seront donc formés aux premiers secours, mais apprendront également comment
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