Tout au long de l’hivers, gymnases, bâtiments de l’armée, bâtiments prêtés par des privés (à Lyon, c’est le diocèse qui a mis à disposition un immeuble) ont permis de faire office de centres d’hébergement, financés par l’Etat au titre de l’urgence sociale. « Mais cet effort ne permet pas de couvrir la totalité des besoins. A Lyon, 250 personnes ont essuyé chaque soir des refus de la part du 115, faute de place », décrit Baptiste Ménéghin, membre de la coordination nationale des professionnelles de l’urgence sociale.
A Bordeaux, environ 50 personnes n’ont pas eu accès à un hébergement d’urgence.
«Cette année encore, l’Etat bafoue la loi. Il ne respecte pas l’article 72 de la loi du 25 mars 2009 qui précise « que toute personne accueillie dans une structure d’hébergement ...
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