Notre système de santé « reste l’un des plus performant au monde », mais est aujourd’hui confronté au vieillissement de la population et au développement des maladies chroniques « qui exigent des soins réguliers, au long cours, en proximité ». Le président de la République s’est adressé le 18 septembre aux acteur du monde de la santé en rappelant les autres défis que la stratégie de transformation du système de santé allait devoir relever : la progression constante du coût des soins, la pénurie d’offre dans certains territoires, et la « course à l’activité à qui fait perdre le sens et accentue le malaise des soignants ».
Reposant sur des constats largement partagés, la réforme se déclinera en 54 mesures et « se veut ambitieuse, à la hauteur des ordonnances Debré de 1958 qui ont créé les centres hospitaliers universitaires (CHU) ». Lors d’une conférence de presse-mode d’emploi organisée dans la foulée du discours présidentiel, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a confirmé la priorité de cette stratégie qu’elle a rebaptisée « Ma santé 2022 » : la structuration des soins de proximité. Un rapport préliminaire « Repenser ...
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