Les actions menées par les collectivités pour promouvoir la laïcité auprès de tous les publics sont-elles suffisantes ? Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, se réjouit, dans le cinquième rapport annuel paru en mai 2018, que « la thématique de la laïcité et des valeurs de la République une préoccupation concrète, tant pour les élus locaux que pour leurs administrés ».
Mais l’observatoire appelle aussi, rapport après avis, à une mobilisation plus forte et plus démonstrative. Il préconise, notamment, la création de semaines de la fraternité autour de la Journée nationale de la laïcité, le 9 décembre, date anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. D’ores et déjà, ce temps fort est investi par des collectivités sur différents champs et à des degrés variés, largement dépendants de la volonté politique, des caractéristiques du territoire et des moyens consacrés.
Agir sur les masses
« La laïcité est un engagement fort pris à l’égard de la population dès la campagne électorale de 2015 », raconte Vincent Gibert, conseiller départemental de la Haute-Garonne, chargé des questions de laïcité. Le département, qui a connu l’affaire « Merah » en 2012 et la période « Charlie », a encore renforcé la conviction de la nécessité d’un travail tous azimuts. « Au-delà des mots, il faut agir sur les masses et amener les citoyens à trouver leur place dans la société », poursuit l’élu.
Sur le thème de la diversification du public, Aurélien Turc, directeur général adjoint de la culture et du sport, est intarissable. La fête de la laïcité n’est pas ...
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