C’est un slogan qui fait grincer des dents. Il n’empêche, dans tous les services, il relève d’une nécessité : il faut faire plus avec moins. Depuis le début de la crise économique, le nombre d’usagers venus demander de l’aide a explosé, celui des allocataires du revenu de solidarité active (RSA) augmentant par exemple de 31 %. Or, pendant la même période, les apports de l’Etat ont été réduits. Pour les départements, le reste à charge relatif au RSA est passé de 10 à 35 % entre 2004 et 2015. « Les moyens n’augmenteront pas davantage », assure Frédéric Bierry, président (LR) du département du Bas-Rhin et président de la commission « solidarité et affaires sociales » de l’Assemblée des départements de France. Au contraire, ajoute-t-il, « il va encore falloir diminuer la dépense publique ...
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Action sociale : faire plus avec moins
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- Face à la crise, il faut faire autrement dans le social
- APA : les départements ruraux font contre mauvaise fortune bon cœur
- Peut-on parler d’investissement dans le social ?
- Quand il faut recentrer les fonds disponibles sur des publics prioritaires
- Un dispositif de mobilité professionnelle rétribué pour les allocataires du RSA
- Des évaluations des politiques publiques pour que chaque euro soit bien dépensé
- Mutualiser dans le social, une solution plus complexe qu’il n’y paraît
- Diminuer le nombre d’allocataires du RSA : « ce n’est pas du contrôle qu’il faut, mais du travail »
- RSA : des départements aident les allocataires à retrouver un emploi
- RSA : une charge financière qui étrangle les départements
- Les heures d’aide à domicile mutualisées pour développer l’habitat partagé
- « L’évaluation ne doit pas contribuer à la déshumanisation du travail social qui est déjà en marche »
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