De nombreux départements ont engagé des démarches d’accompagnement social ou/et de contrôle du droit à l’allocation. Est-ce nécessaire dans le contexte financier actuel ?
Le décalage entre les recettes et les dépenses des départements est énorme. Nous tirons la sonnette d’alarme depuis plusieurs années. Mais si on veut faire baisser le nombre d’allocataires, ce n’est pas du contrôle qu’il faut, mais du travail, de préférence peu qualifié. L’expérimentation « territoires zéro chômeur » est, à ce titre, intéressante : elle redéploie des emplois vers des niches tout en faisant baisser les dépenses d’aides. Il faudrait aussi réactiver un dispositif du type revenu minimum d’activité, qui permettait de verser une allocation à un employeur qui embauchait un bénéficiaire du revenu minimum ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
Cet article fait partie du Dossier
Action sociale : faire plus avec moins
Sommaire du dossier
- Face à la crise, il faut faire autrement dans le social
- APA : les départements ruraux font contre mauvaise fortune bon cœur
- Peut-on parler d’investissement dans le social ?
- Quand il faut recentrer les fonds disponibles sur des publics prioritaires
- Un dispositif de mobilité professionnelle rétribué pour les allocataires du RSA
- Des évaluations des politiques publiques pour que chaque euro soit bien dépensé
- Mutualiser dans le social, une solution plus complexe qu’il n’y paraît
- Diminuer le nombre d’allocataires du RSA : « ce n’est pas du contrôle qu’il faut, mais du travail »
- RSA : des départements aident les allocataires à retrouver un emploi
- RSA : une charge financière qui étrangle les départements
- Les heures d’aide à domicile mutualisées pour développer l’habitat partagé
- « L’évaluation ne doit pas contribuer à la déshumanisation du travail social qui est déjà en marche »
Thèmes abordés