Après de nombreuses tentatives infructueuses, la loi « Notre » a permis la suppression des centres communaux d’action sociale (CCAS) des communes de moins de 1 500 habitants. Personne ne semblait vraiment comprendre l’utilité de cette mesure que la sénatrice auteure de l’amendement nous présentait comme une vague possibilité de simplification administrative donnée aux élus ruraux.
Mais voilà que la vérité apparaît dans une note de la direction générale des finances publiques (DGFIP) du 17 novembre 2015 qui a pour objet, je cite : « de fournir un cadre méthodologique permettant aux comptables d’accompagner la dissolution d’environ 22 000 CCAS ». On comprend donc que cette mesure, téléguidée depuis le départ par la DGFIP, n’a qu’un objectif : simplifier le travail des comptables publics !
Si l’on peut comprendre le point de vue de nos collègues comptables, qui ne voient pas forcément qu’un CCAS ne se réduit pas à quelques lignes budgétaires, on comprend moins, en revanche, que des élus ...
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