Les chaussées souples sont des infrastructures quotidiennement utilisées par les usagers. Ces équipements, comme tout patrimoine, nécessitent une maintenance soit annuelle soit pluriannuelle. Assez souvent, celle-ci revient à réaliser une simple reprise du revêtement de surface par la mise en œuvre d’une couche d’enrobé n’ayant aucune propriété mécanique. Ce type de réparation peut convenir si l’état de dégradation est négligeable et que le trafic poids lourds (PL) supporté par la voie en question est faible. Mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit de voies dont la dégradation laisse présager une détérioration structurelle et que celles-ci sont fortement sollicitées par des PL (voies de zones industrielles, de boulevards urbains…) ?
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La route entame sa mue
Rappel : les chaussées souples
Constitution d’une chaussée souple
Une chaussée souple est généralement constituée à partir du sommet, par :
- des couches de surface parfois décomposées en une couche de roulement et une couche de liaison (en matériaux hydrocarbonés) ;
- des couches d’assise le plus souvent divisées en une couche de base en partie supérieure et une couche de fondation sous-jacente.
Rôle de chaque couche
Les couches de surface sont soumises aux agents climatiques (étanchéité de la structure) et à la circulation des véhicules (« tapis d’usure »). Elles assurent par là même l’adhérence et la sécurité des usagers.
Les couches d’assise résistent aux efforts exercés sur les couches de surface. Elles permettent une diffusion suffisante ...