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1er janvier 2017 : c’est la date à laquelle les services des espaces verts et de la voirie devront s’être affranchis des produits phytosanitaires, selon le projet de loi pour la transition énergétique. Une échéance que nombre de parlementaires entendent reculer, lors de l’examen du texte en deuxième lecture à l’Assemblée ou au Sénat. Caroline Cayeux, sénatrice-maire de Beauvais (Oise, 55 000 hab.) et présidente de Villes de France, plaidera en ce sens.
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Le projet de loi « transition énergétique » avance, de 2020 à 2017, l’interdiction des produits phytosanitaires dans l’entretien des espaces verts et de la voirie. Un délai trop court ?
En tant que présidente de la Fédération des villes moyennes, j’avais alerté en ce sens, en septembre dernier, la ministre de l’Ecologie – qui n’a pas répondu. La loi « Labbé » du 6 février 2014 avait le mérite de fixer un délai réaliste, soit début 2020. Je compte déposer un amendement restaurant cette échéance et permettant une mise en œuvre progressive. Dans le principe, les élus locaux adhèrent à la mesure mais craignent son impact économique ainsi que les critiques des administrés sur les mauvaises herbes – j’en ai moi-même essuyé quelques-unes en tant que maire de Beauvais, où voirie et cimetière sont entretenus sans produits phytosanitaires depuis 2002. Avec un service des espaces verts très performant, la ville arbore les « quatre fleurs » du label « villes et villages fleuris », tout en se passant de produits chimiques.
Le ministère apporte un soutien via, l’appel à projet « Terre saine, communes sans pesticides ». Les agences de l’eau pourraient appuyer cette évolution des pratiques …
Je doute que les agences de l’eau, dont l’Etat prélève ...