C’est une nouvelle pierre à l’édifice jurisprudentiel du droit au logement opposable qui vient d ‘être posée : la Cour européenne des droits de l’homme, dans un arrêt du 9 avril 2015, a pour la première fois condamné la France pour ne pas avoir relogé une famille reconnue prioritaire au titre du droit au logement opposable par un jugement du 28 décembre 2010 du tribunal administratif de Paris. Le préfet de région était alors condamné à reloger la famille, sous astreinte de 700 euros par mois de retard. Au jour du jugement de la CEDH, la famille n’avait toujours pas été relogée.
La Cour européenne estime que l’Etat français a violé l’article 6 paragraphe 1 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui consacre le droit à un procès équitable : le défaut d’exécution du jugement en question ne se fonde sur aucune justification valable au sens de la jurisprudence de la Cour. Le manque de ressources de l’Etat pour assurer le ...
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