Les arrêtés de Jean-Marie Rausch, interdisant la prostitution dans plusieurs rues de la ville entre 13 heures et 2 heures du matin, ont suscité la création immédiate de deux collectifs : celui des prostituées, qui préconise une stratégie de défense consistant à refuser de décliner son identité lors des interpellations, et celui d’avocats bien décidés à combattre « cet arrêté liberticide » sur le plan juridique. Parmi les angles d’attaque figure l’article 225-2 du Code pénal, qui réprime la discrimination lorsqu’elle entrave « l’exercice normal d’une activité économique ». D’aucuns ont également suggéré que les prostituées exercent leur activité à cheval, l’arrêté interdisant « le ...
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