La soixantaine de réfugiés d’Europe de l’Est, dont de jeunes enfants, qui a dormi dans les rues de Metz pendant un mois est désormais hébergée en foyer Sonacotra ou à l’hôtel. De passage à Metz, Nelly Olin, ministre déléguée à la lutte contre la Précarité et l’exclusion, s’était engagée à trouver rapidement une solution durable, accompagnée d’un suivi social. Les structures mosellanes, qui accueillent déjà 1 300 demandeurs d’asile, sont saturées. Le budget annuel de 7 millions d’euros consacré à l’aide d’urgence et l’enveloppe finançant les nuitées d’hôtel, passée de 300 000 euros en 2002 à 2,5 millions d’euros pour 2004, sont épuisés.
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