Près de 300 agents du conseil général de l’Indre ont manifesté ce jeudi 27 septembre dans les rues de Châteauroux contre la réorganisation du service des routes et le non-remplacement d’une trentaine de départs en retraite sur un effectif de 346 agents.
Conditions de travail – A l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-FSU, les agents des routes ont été rejoints par des personnels de la direction de la prévention et du développement social qui dénoncent leurs conditions de travail liées en particulier à l’augmentation de 30 % des bénéficiaires du RSA.
Le projet – qui n’est pas encore validé – de la direction des routes pourrait entraîner la fermeture de 12 des 20 centres d’exploitation. « On nous parle de projet, mais ni les syndicats, ni les instances paritaires, n’ont été concertés. Et visiblement, tout est déjà ficelé », explique le responsable CGT du département, Pierre Mendez.
La CGT dénonce aussi que « sous prétexte de faire des économies, le conseil général poursuit la casse du service public de proximité des routes et prépare le transfert de nos missions vers le privé ».
Optimiser le fonctionnement du service – La fermeture de centres entraînerait un éloignement des lieux de travail, du temps et des frais supplémentaires pour les agents. La direction des routes du conseil général affirme pourtant qu’aucun projet n’est encore définitif, même si selon Christophe Courtemanche, DGA chargé des routes, « nous examinons tous les domaines qui permettront d’optimiser le fonctionnement de ce service ».
Pour le directeur, « il n’est pour l’heure pas question de fermer des centres » qui seront conservés comme « points d’appui sur tout le territoire pour y stocker du matériel ».
Le projet devrait être présenté devant les instances paritaires dans les prochaines semaines.
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