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Suite à l’attaque d’Ayoub El-Khazzani intervenue vendredi 21 août dans le train Thalys Amsterdam-Paris, le gouvernement a souhaité rassurer sur les dispositifs de sécurisation en vigueur. L’Union des transporteurs publics et ferroviaires (UTP) attend toujours la traduction effective de plusieurs évolutions législatives et règlementaires renforçant les compétences des opérateurs, promises l’an dernier par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et son homologue en charge des Transports, Alain Vidalies.
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La rapide mise hors-de-nuire d’Ayoub El-Khazzani, individu faisant l’objet d’une fiche « S » établie par les services de renseignement, l’arrêt du train en gare d’Arras (Nord) puis son interpellation par les forces de l’ordre, ont permis d’éviter le pire, vendredi 21 août. Cependant, le débat sur le renforcement de la sûreté dans les transports en commun devrait, lui, bel et bien avoir lieu dans les prochains jours. Loin d’être nouveau, le sujet semble prendre du poids dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme.
Dans un communiqué commun, le premier ministre, le ministre de l’Intérieur ainsi que le secrétaire d’Etat aux Transports ont immédiatement salué les bénéfices concrets du plan Vigipirate actuellement en vigueur. S’agissant de sa déclinaison effective dans les transports en commun, celui-ci se traduit « par des patrouilles fréquentes dans les 5 000 lieux sensibles répertoriés sur l’ensemble du territoire (dont les gares et aérogares), par la multiplication des contrôles d’identité, l’inspection visuelle des bagages ainsi que par la diffusion de messages de vigilance » a fait valoir le chef du gouvernement, Manuel Valls.
Quelques heures plus tôt, le ministre de l’Intérieur avait annoncé avoir adressé « un télégramme à l’ensemble des préfets pour rappeler les principes de vigilance et de surveillance des gares et de leurs abords. Ces instructions de vigilance valent également pour l’ensemble des transports : aérogares, stations de métro et de RER, tramways, etc. »
Près de 6 000 agents de sûreté
Bernard Cazeneuve a également salué l’action des 7 000 militaires, policiers, gendarmes et agents des services de sûreté affiliés aux opérateurs (2 300 agents de la SUGE, 1 100 du GPSR et 2 500 dans les réseaux de province), « appuyés par un dispositif complet de vidéosurveillance. »
Interrogée par le Club Prévention-Sécurité de la Gazette des communes, l’Union des transports publics et ...