La publication fin mai du rapport Woerth sur la décentralisation a fait rejaillir un serpent de mer parmi les acteurs du sport : celui de la compétence qui les anime. En effet, le sport, au même titre que le tourisme et la culture, fait partie des trois compétences dites « partagées » entre les différents échelons territoriaux. Autrement dit, chaque strate est aujourd’hui autorisée à intervenir sur la politique sportive en l’absence de tout chef de file. Or, dans son rapport, Éric Woerth propose un chef de filât, porté en l’occurrence par le bloc communal.
Pour justifier sa position, l’ancien ministre du Budget et des Comptes publics (2007-2010) avance deux raisons principales. Un, le bloc communal – communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) – « gère ...
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