L’annonce est tombée le 30 janvier, dans le discours de politique générale du premier ministre Gabriel Attal : la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et la bascule de ses allocataires au revenu de solidarité active (RSA). Objectif affiché : la chasse aux « trappes d’inactivité », permettant au passage à l’Etat de faire des millions d’euros d’économies sur le dos des précaires, comme le révèle une étude de la Fondation Jean Jaurès.
Jusqu’à 1 627 euros de perte par an
Créée en 1984, l’ASS se destine aux chômeurs en fin de droits. Une allocation conjugalisée au mode de calcul complexe, qui dépend des revenus du ménage, et s’élève pour la majorité à 522 euros mensuels. En 2021, 322 000 demandeurs d’emploi de longue durée en bénéficiaient. Grâce au simulateur ...
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