Comment réagissez-vous aux révélations sur le groupe Orpéa ?
Je veux d’abord avoir une pensée pour toutes les personnes qui ont été victimes de ces agissements inacceptables. Organiser une telle mise en coupe de services essentiels à des résidents à des fins mercantiles, c’est inacceptable. Il faut reconnaître des vertus aux établissements privés qui ont toute leur place dans le dispositif d’accompagnement des personnes âgées, mais la marge ne peut pas se faire sur le dos des résidents. Ce sont, je l’espère, des expériences isolées, ce que tendent à montrer les témoignages de départements où se trouvent des établissements Orpéa.
Quels sont les outils de contrôle dont vous disposez actuellement ?
Aucun. Il faut être clair : les textes disent que le contrôle appartient aux autorités qui habilitent. Nous sommes deux à habiliter. Mais les textes précisent que les contrôles sont faits par un médecin. Ces médecins inspecteurs ne sont pas au conseil départemental. Cela montre que, sur cette question du bien vieillir, on est restés dans une approche bicéphale, en gardant un rôle à l’ARS qu’elle n’a pas les moyens d’exercer (1).
Que proposez-vous pour remédier à cette situation ?
C’est une position que j’ai toujours défendue et que l’ADF défend parmi ses 102 propositions pour la présidentielle : il faut
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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