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Aide sociale à l'enfance

Protection des enfants : peu d’enthousiasme autour de la nouvelle loi

Publié le 28/01/2022 • Par Mariette Kammerer • dans : A la Une santé social, Actu expert santé social, France

tristesse enfant triste
©Christophe Denis - stock.adobe.com
Si tous s’accordent à y voir des avancées pour les enfants protégés, associations et élus ne trouvent pas dans cette loi de réponse suffisante aux dysfonctionnements actuels de la protection de l’enfance.

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La loi sur la protection des enfants, votée le 25 janvier après un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, avait pour ambition de répondre aux dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance, révélés notamment par plusieurs reportages chocs. L’ADF salue « l’ambition et la démarche » de cette loi, qui « conforte la place des départements » dans leur compétence de protection de l’enfance. Elle souligne toutefois que « l’impact financier de cette loi sera à prendre en compte ». Les associations y voient « des avancées pour les droits des enfants protégés », mais n’y trouvent pas de réponse au malaise des professionnels et au manque de places.

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Les mesures visant à mieux prendre en compte la parole de l’enfant ainsi que son bien-être affectif ...

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Protection des enfants : peu d’enthousiasme autour de la nouvelle loi

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Unis pour nos enfants et le CEDIF

01/02/2022 07h38

Si nous saluons les propositions de mesures prises pour, entre autre, préserver les liens des fratries et rechercher à ce que les enfants soient placés préférentiellement auprès d’une personne de leur entourage proche, avant un placement à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), nous, Collectif de Parents, sommes très inquiets de l’orientation de la nouvelle loi sur la protection de l’enfance.
Sous couvert de certaines mesures à priori protectrices, comme la désignation systématique d’un parrain à un enfant placé, le texte, en réalité, semble tout mettre en oeuvre pour permettre une rupture définitive du lien parents/enfants dès lors qu’un enfant est placé. Nous alertons sur un système qui tend de plus en plus vers le système Anglais dénoncé par Pierre Chassagnieux et Stéphanie Thomas dans le reportage les « Enfants Volés d’Angleterre », où des milliers d’enfants sont retirés à leur famille sur simple soupçon de maltraitance, puis adoptés ou placés dans des institutions.

D’après les chiffres officiels, près de 190 000 enfants sont actuellement placés en France, soit plus d’1 enfant sur 100. C’est un chiffre en constante augmentation, alors que le nombre de naissance diminue et le nombre d’infanticides au sein d’une famille reste relativement constant d’une année sur l’autre autour, de 50 par an.

Près de 470 mesures de placements judiciaires d’enfants (nouvelles et renouvelées) ont été prononcées chaque jour au titre de l’enfance en danger en 2019 !
Ces chiffres sont alarmants. Nous faisons partie des pays européens qui plaçons le plus.
Or ce qu’il faut savoir, c’est qu’en France, des enfants peuvent facilement être retirés de leurs familles sur présomption de mise en danger, sans qu’il n’y ait aucune preuve de cela. Il est effrayant de voir que le destin de ces enfants et familles puisse être mis entre les mains de personnes non assermentées alors que leurs rapports seront plus impactantes sur leur vie et leur destin que la décision d’un juge d’emprisonner quelqu’un.

Comme Périnne Goulet, nous nous interrogeons sur les 10 000 à 15 000 enfants qui ont été rendus, du jour au lendemain, à leurs parents, lors du premier confinement. « Cela signifierait que l’on avait placé ces enfants alors que l’on pouvait sans danger les renvoyer en catastrophe dans leur famille ! ». Le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), évalue à 1 million d’euros sur 10 ans le coût d’un enfant placé en établissement5. Les services de l’ASE sollicitent une augmentation de budget et du nombre de places, mails il y aurait, au contraire,lieu de les réduire pour éviter ces placements inutiles et tellement destructeurs qui représentaient déjà 50% des placements en 2006 d’après l’inspecteur des actions sociale Pierre Naves. Or notre crainte c’est que la nouvelle Loi sur la protection de l’enfance ne vienne qu’amplifier les dérives actuelles.

Nous demandons la révision de cette loi très rapidement et que les enfants non véritablement en danger, soient rendus au plus vite à leurs parents.

Uni Pour Nos Enfants est un collectif de centaines de parents ayant eu « affaire » à l’Aide Sociale à l’Enfance. Ce collectif a été créé par Magalie Landa qui a reçu plus d’une centaine d’appels de famille en un mois lorsqu’elle a laissé son numéro de téléphone sur le site du Conseil économique, social et environnemental (CESE), dans le cadre d’une proposition d’initiative citoyenne de «faire cesser les placements abusifs d’enfants en France» le 21 décembre 2018.

Le CEDIF est une association créée à l’initiative de parents touchés par des placements abusifs dont l’objet est de défendre l’institution familiale et le principe de subsidiarité en matière de placement.

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