La pratique du jardinage à l’école n’est pas nouvelle. Mais, depuis quelques années, les projets fleurissent. En 2016, l’appel à projets « Potagers et jardins pédagogiques » du ministère de l’Environnement faisait l’objet de plus de 10 000 manifestations d’intérêts. De fait, avec le dérèglement climatique, l’éducation à l’environnement et au développement durable est devenue stratégique pour les acteurs éducatifs. « Cela nous semble être un enjeu majeur pour engager les transitions et la transformation des comportements », a rappelé Rozenn Merrien, présidente de l’Association nationale des directeurs de l’éducation des villes, en octobre. Créer un jardin pédagogique permet justement d’introduire une expérience sensible de cet enseignement, sans investissements colossaux.
Jardin, mer, ville… désormais, l’éducation à l’environnement s’ancre localement
Faible engagement
Malgré les bonnes volontés, la principale difficulté des jardins pédagogiques reste leur pérennité. « Avec le turnover des équipes, c’est inévitable. Tous les enseignants n’ont pas la même volonté de s’engager dans un tel projet », concède Sylvain Benaïn, responsable du pôle « écoles ...
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