Buildings under construction with cranes in misty morning, Bangkok, Thailand
©wanchanta - stock.adobe.com
Les îlots de chaleurs créés par le bitume des villes sont responsables du plafond nuageux surplombant les centres urbains. Ce phénomène s’explique par les courants ascendants qui courent le long des immeubles. Explications.
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Comment garder la tête froide face aux îlots de chaleur
Typique des grandes villes, un plafond nuageux se forme souvent en fin d’après-midi et peut durer toute la nuit. Sa présence est bien paradoxale car l’air de la ville est plus sec qu’à la campagne. Les villes ont peu de végétation, et donc peu d’évaporation. Dans une configuration naturelle, ce faible taux d’humidité ne déboucherait pas sur la création de nuages.
La compréhension de ce paradoxe pourrait permettre aux urbanistes de mieux penser la ville pour prendre en compte l’anomalie nuageuse. Pour l’expliquer, une équipe de scientifiques de l’université de Reading, en Angleterre (1), a observé les images satellitaires de Londres et Paris. Cumulés aux mesures de température au sol et de hauteurs des nuages, les images révèlent les causes de l’apparition.
« Dôme urbain »
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