Météo France
Pas moins de 67 départements étaient classés en vigilance orange canicule par Météo-France ce lundi. Les citadins sont les plus exposés aux fortes températures, à cause du phénomène des îlots de chaleur urbains. Les villes s’organisent pour en réduire l’impact.
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Comment garder la tête froide face aux îlots de chaleur
Il ne fait pas bon vivre en centre-ville, quand la chaleur gagne le pays. Le thermomètre a du mal à y baisser la nuit. L’écart de température nocturne observé entre une agglomération et son environnement périphérique moins urbanisé, est appelé îlot de chaleur urbain ou ICU. Des excès de 7 à 8 degrés ont été observés au cœur de Paris, Toulouse, Strasbourg, par exemple. Ce phénomène est particulièrement marqué en période de canicule, lorsque le ciel est dégagé et le vent faible, configuration que nous connaissons en ce moment.
Les îlots de chaleur urbains représentent un nouvel enjeu de santé publique. Les canicules de 2015 ont entraîné une surmortalité de 18 % par exemple. « Pendant celle de 2003 à Paris, la mortalité dans les quartiers les plus exposées aux fortes chaleurs était le double de celle enregistrée dans les quartiers les moins exposés, alors que la différence de température n’atteignait qu’un demi- degré, en moyenne sur la durée de l’épisode », note Santé Publique France, dans un numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (Beh) consacré aux vagues de chaleur, publié le 5 juin dernier.
Les agents territoriaux en première ligne
Les personnes âgées ne sont pas les seules victimes. Les études épidémiologiques récentes montrent que les enfants peuvent l’être aussi dans le cadre scolaire ainsi que les travailleurs. Les agents réalisant des travaux en extérieur, espaces verts, voirie, collecte des déchets, les conducteurs d’engins ou de véhicule, les personnels qui travaillent dans des bureaux mal isolés, figurent parmi les agents plus exposés aux températures élevées.