Les pôles d’enseignement supérieur de proximité (PESP) jouent un rôle important dans la démocratisation des études post-bac. Situés dans des villes moyennes, ils comptent moins de 15 000 étudiants et accueillent environ 15 % des effectifs de l’enseignement supérieur en France.
Dans la plupart des cas, qu’il s’agisse d’universités de plein exercice ou de sites délocalisés d’universités de métropoles, ces PESP doivent leur existence à la volonté politique des élus locaux qui ne ménagent pas leurs efforts pour les développer.
« Nous avons commencé avec une antenne de la faculté de droit de Grenoble dans les années 80, puis il y a eu d’importantes tractations avec l’Etat pour obtenir davantage de formations universitaires », témoigne Véronique Pugeat, vice-présidente de Valence Romans agglo (56 communes, 217 300 hab.), chargée de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, ce pôle délocalisé compte plus de 10 000 étudiants dont 72 % sont originaires de ces deux départements. Près d’un étudiant sur deux est boursier, selon le rapport 2017 de l’Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche, contre un sur trois en moyenne nationale. « Les décideurs locaux voulaient offrir des possibilités d’études à des lycéens qui auraient renoncé s’ils avaient dû s’expatrier et louer un appartement », précise Véronique Pugeat.
Démocratisation
En Vendée, c’est aussi une logique d’aménagement du territoire qui a prévalu lors de la création du site délocalisé de La Roche-sur-Yon agglo (13 communes, 94 900 hab.).
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