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L’heure de la pesée a sonné. Après des années relativement fastes où les collectivités ont massivement recruté pour faire face aux transferts successifs de compétences et de charges de l’État et dans un souci d’améliorer la qualité du service public, les économies sont au programme. Ainsi, nombre de collectivités s’interrogent sur leurs effectifs.
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Par Marc Foveau, ingénieur en chef
Les postes correspondant aux départs en retraite et les missions contractuelles sont les premiers visés, les postes de titulaires sont également scrutés. Le pesage des postes est entré dans le vocabulaire des collectivités et il est bon de s’interroger sur ses avantages mais aussi sur les dérives dans lesquelles ce processus peut nous entraîner.
Comme l’État ne peut contraindre autoritairement les collectivités territoriales, en raison du principe de libre administration de celles-ci, protégé par l’article 72 de la Constitution, à un modus operandi commun, unique et unilatéral, l’effort demandé reste constitutionnel.
Réduction des effectifs
Parmi les pistes de court terme, les plus évidentes, pratiquées par une majorité de collectivités territoriales, on retrouve : le non-renouvellement de contrats à durée déterminée, le non-remplacement systématique des agents partant à la retraite et la suppression « sèche » de postes, la mutualisation des services ...