CG Ardèche
La réglementation permet d’effectuer le déneigement avec des véhicules de moins de 3,5 tonnes : leur polyvalence, leur adaptabilité, leur maniabilité, leur coût sont une opportunité pour les petites communes ou pour des usages spécifiques.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Viabilité hivernale : éviter les pièges de Dame hiver
Par Joël Graindorge, DGST
Pour assurer le déneigement de leur commune, les services ne font plus obligatoirement appel à des engins lourds et nécessairement coûteux, les prix pouvant atteindre les 200 000 euros. Depuis quelques années, la réglementation autorise en effet l’équipement des véhicules légers (moins de 3,5 tonnes) avec des outils dits frontaux comme une balayeuse à neige ou une lame de déneigement. L’offre des constructeurs s’est donc élargie et ces derniers proposent désormais des équipements (en particulier des saleuses) qui peuvent s’adapter sur des utilitaires multifonctionnels ou sur des véhicules 4×4.
Si le marché français n’est pas très important (il est estimé à une centaine d’unités par an), le potentiel est quand même là : en effet, ce type de matériel répond aux attentes des communes les plus petites (donc les plus nombreuses) qui n’ont pas les capacités financières pour posséder un véhicule de déneigement lourd. Ils sont aussi appréciés pour leur maniabilité car ils peuvent quasiment passer partout, ce qui répond aussi aux besoins des collectivités plus importantes. Autre avantage : la conduite de ces engins ne nécessite pas le permis poids lourd mais ...