Les contrats à impact social doivent permettre de faire financer un programme social innovant par un investisseur privé, qui sera remboursé par la puissance publique uniquement en cas de succès. L’Adie, association qui aide les personnes sans emploi à créer leur entreprise en accordant des microcrédits, a répondu à l’appel à projet lancé par l’Etat en mars 2016 (ouvert jusqu’au 1er mars 2017) : le but est de développer le microcrédit dans les territoires ruraux pour redynamiser les centres bourgs, comme l’explique Alice Ponsero, responsable des partenariats privés à l’Adie.
L’Adie est un des premiers organismes à avoir répondu à l’appel à projet de l’Etat, concernant le « contrat à impact social ». Qu’est-ce que c’est et pourquoi votre association se lance dans ce projet ?
L’idée de ce dispositif est d’avoir un contrat tripartite entre une autorité publique, des investisseurs privés et un opérateur social. L’autorité publique ne paie que si elle a, a minima, généré autant d’économies que le prix du projet. L’autorité n’est donc jamais perdante puisqu’elle ne paie que si elle économise au moins le montant du projet.
Nous proposons de lancer un projet innovant pour l’Adie pour couvrir des territoires ruraux sur lesquels nous ne sommes pas présents aujourd’hui car ils sont à trop faible densité. Nous mettons en place un nouveau projet avec une nouvelle méthode. Aujourd’hui, nous proposons un accompagnement pour les personnes qui veulent créer leur ...
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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