La crise économique qui n’en finit pas se lit aussi dans l’occupation du parc social : la fédération des OPH constate une paupérisation de ses occupants. Ainsi sur l’ensemble du parc social des OPH, 64% des locataires ont des revenus inférieurs de 60% aux plafonds des logements PLUS (34742 euros hors Ile-de-France) selon les chiffres de l’USH. Or sur la période 2012 – 2014, les nouveaux entrants sont 72% dans cette situation, signe que les bailleurs sociaux accueillent des demandeurs de plus en pauvres.
Dans ce contexte, le taux de rotation dans le parc est en baisse, il est environ à 9%, plus bas en Ile-de-France. « Les gens n’arrivent plus à sortir du parc social », résume Alain Cacheux, le président de la fédération des OPH. Les bailleurs commencent cependant à initier des démarches pour travailler sur les mutations dans le parc, c’est-à-dire répondre aux demandes de changement de logements, ou les favoriser. Ils sont ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteCet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés