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Cinq fournisseurs, dont trois entreprises locales de distribution (ELD), se partagent les contrats de la deuxième vague du groupement gaz de l’UGAP. La centrale d’achat opérait pour le compte de 2 027 membres, principalement des collectivités et établissements publics, devant se mettre en conformité avec la loi supprimant les tarifs réglementés le 31 décembre 2015. Mais elle agissait aussi pour des retardataires.
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L’opérateur historique national GDF Suez avait, en 2014, remporté les sept lots du premier appel d’offres gaz lancé par l’UGAP. Ils sont cette fois cinq à se les partager : GDF Suez en gagne trois (1,973 TWh) ; ENI, un (1,14 TWh) ; Energies Strasbourg (filiale d’EDF), un (45 GWh) ; Gaz de Bordeaux, un (17 GWh) ; Gaz Electricité de Grenoble (GEG), un (5 GWh). Preuve de la réalité concurrentielle dans ce secteur. Les marchés seront opérationnels dès le 1er juillet 2015.
Des résultats similaires à 2014
Les contrats sont de trois ans – contre deux lors du précédent appel d’offres – et les prix, révisables mensuellement. Les gains obtenus, non encore communiqués officiellement, seront du même ordre que ceux de la première vague : l’UGAP avait alors affiché une baisse de 24,6% par rapport au tarif réglementé de vente (TRV). En valeur absolue, sur une facture annuelle globale de 178 millions d’euros TTC pour les 2 027 membres concernés, l’économie sera également substantielle.
Il convient cependant de souligner que la performance annoncée par un groupement représente une moyenne, et non l’économie réelle pour chaque site, car les situations en termes de localisation (zones Nord ou Sud), niveau de consommation ou encore type de ...