stockphoto-graf - Fotolia
Dans une note publiée début novembre, le ministère de l’Ecologie appelle à mobiliser les services de l’Etat autour de l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement. Pourquoi le Système d’Information sur les Services Publics d’Eau et d’Assainissement (Sispea) rencontre-t-il tant de difficultés pour collecter les données publiques ?
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
La direction de l’eau et de la biodiversité (DEB) s’inquiète, dans une note du 27 octobre 2014 rendue publique le 6 novembre, que « certains départements sont absents, faute de données en nombre suffisant et exploitables » dans les rapports sur les données de l’eau fournies par l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement. Pour accroitre la représentativité, elle fixe un nouvel objectif. Outre une représentation d’au moins 50 % de la population, elle demande désormais d’atteindre une représentation de 25 % des services (eau potable, assainissement collectif, assainissement non collectif).
Pour cela, la note demande de désigner au sein des Directions Départementales des Territoires (DDT-M) un « agent bien identifié » et de communiquer son nom à la DEB. Il sera chargé notamment de « contrôler la cohérence des données des collectivités ». Des formations sont proposées pour cette mission.
35 000 services – Créé en 2009, l’Observatoire a pour but de mettre à disposition du public les données relatives au prix et à la qualité des services d’eau et d’assainissement, via le site www.services.eaufrance.fr. Pour répondre aux exigences européennes sur la transparence, les services doivent renseigner le système d’information dédié : le Sispea. « Nous constatons aujourd’hui que ...