Une instruction gouvernementale du 1er juillet 2014 informe des quinze mesures que les services déconcentrés, en partenariat avec les collectivités locales susceptibles d'être associées en vue d'un cofinancement, devront mettre en œuvre afin de sécuriser les passages à niveaux.
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Début juillet, le gouvernement a précisé son « plan d’action pour renforcer la sécurité des passages à niveaux ». Il avait été annoncé à l’occasion de la sixième journée nationale de la sécurité routière par le ministre des transports Frédéric Cuvillier le 24 septembre 2013. Par le biais d’une circulaire, on apprend donc que le plan d’actions que celui-ci s’étend autour de quatre axes :
1. En finir avec les passages en forces
Dans 98 % des cas les accidents sont causés par le non-respect de la réglementation de la part des automobilistes. Pour en terminer avec ces passages en force, des radars détectant le franchissement d’un passage à niveaux au feu rouge sont progressivement installés. Leur mise en place doit être accélérée.
2. Répondre aux besoins spécifiques des poids-lourds et des autocars
Ayant certaines difficultés à franchir les passages à niveaux, le gouvernement a introduit une mesure spécifique concernant les poids-lourds et les autocars: leur éviter au maximum ce type d’obstacles sur leurs itinéraires.
3. Améliorer l’information des usagers de la route
Plusieurs mesures seront prises notamment pour sensibiliser les automobilistes. Objectif : améliorer la signalisation des passages à niveaux, et avertir les usagers de la route que les barrières de protection sont aisément cassables.
4. Sécuriser d’abord les passages à niveau dont la suppression ou l’équipement est jugé prioritaire
Les préfets devront prendre l’initiative de diagnostiquer les passages à niveaux jugé dangereux. Suite à cette hiérarchisation, ils auront la charge de mettre en place les mesures nécessaires en priorité.