La proportion des personnes les plus fragiles s’est accrue dans le peuplement des zones urbaines sensibles (ZUS), selon le rapport 2005 de l’Observatoire des ZUS remis lundi à la ministre déléguée à la Cohésion sociale, Catherine Vautrin.
« La forte mobilité résidentielle renforce la part fragile des populations en ZUS », selon ce rapport, qui rappelle que 61% des habitants des quelque 750 ZUS en 1990 habitent un autre logement en 1999.
« La mobilité résidentielle exerce un fort effet de sélection: les populations les plus fragiles ont tendance à rester dans ces quartiers, alors que les trajectoires sociales ascendantes s’accompagnent souvent d’un départ des ZUS », indique l’Observatoire.
« En ZUS, le ...
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