Que constatez-vous concernant l’articulation Aide sociale à l’enfance – Protection judiciaire de la jeunesse ?
La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) n’arrive plus à faire face à des besoins croissants, notamment en termes de placement. Faute de places, les magistrats confient de plus en plus fréquemment des mineurs délinquants, relevant normalement de l’ordonnance de 1945, aux services de l’aide sociale à l’enfance des départements (ASE). Dans les foyers de l’ASE, doivent ainsi cohabiter des mineurs qui y sont placés pour leur protection et des jeunes délinquants. À ces deux publics, s’ajoute celui des mineurs isolés étrangers, qui posent, eux aussi, des problèmes spécifiques. Les travailleurs sociaux ne sont pas formés à encadrer des publics aussi différents. Actuellement ...
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