Le 15 mars 2018, la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes rendait ses propositions à la ministre des Solidarités et de la Santé, après deux mois de concertation. « La France reste désespérément un mauvais élève au regard de nos voisins européens en ce qui concerne l’insertion des jeunes », martèlent Antoine Dulin, vice-président du conseil économique social et environnemental (CESE) et la députée Fiona Lazaar (LREM), les co-présidents du groupe de travail chargé de réfléchir à la situation des jeunes de plus de 16 ans dans leur rapport.
Avec un taux de pauvreté de 19% chez les 18-29 ans, un taux de chômage de 24% chez les actifs de moins de 25 ans, la jeunesse française est bien mal lotie, d’autant que sept ans après leur sortie du système éducatif, un tiers peine toujours à s’insérer, rappellent les co-présidents. Face à cette situation alarmante, le groupe de travail préconise de repenser totalement le soutien à la jeunesse. Antoine Dulin revient ici sur trois des principales propositions.
Formation obligatoire jusqu’à 18 ans
La première mesure, et non des moindres, serait d’allonger la période de formation obligatoire à 18 ans pour tous les jeunes. « Aujourd’hui, près de la moitié des jeunes au chômage sont sans diplôme et sans qualification. Cette absence de qualification et de formation entraîne une impossibilité d’accéder au monde du travail », signale Antoine Dulin.
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