Leurs efforts commencent à payer puisqu’une école privée d’ergothérapie ouvrira à la rentrée. Mais la bataille pour endiguer la fuite des jeunes cerveaux ne fait que commencer pour les élus de la Nièvre, qui ont décidé de se doter d’un « schéma local de l’enseignement supérieur et de la recherche » (SLESR) afin de retenir leurs bacheliers. Dans ce département à la démographie déclinante, ceux-ci ont en effet tendance à partir pour leurs études et à ne pas revenir. Alors, comment stopper ce flux?
Les élus locaux, au premier rang desquels Patrice Joly, président (PS) du conseil départemental et président de l’Association nationale nouvelles ruralités, défendent l’idée selon laquelle il faut développer l’offre locale de formation. De fait, si Nevers est le quatrième campus de Bourgogne Franche-Comté, le chef-lieu de la Nièvre ne compte que 2 200 étudiants, qui se répartissent dans 34 formations post-bac, auxquelles s’ajoutent les cursus des deux écoles consulaires ...
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